Cette semaine nous avons rencontré le Professeur De Decker. Nous revenons aussi sur le transfert de données entre une carte Arduino et une base de données.
du 18 décembre 2017 au 22 décembre 2017
Cette semaine, nous avons rencontré le Professeur Laure De Decker, gériatre et spécialiste de l’onco-gériatrie. Après avoir redéfini certains concepts (comme les maladies de courte et longue durée), nous avons commencé à aborder le sujet du rapport à la technologie des personnes âgées. Selon Pr. De Decker, cela commencera à poser problème à partir de la classe d'âge des 75-80 ans. De plus, toujours selon Pr. De Decker, il serait envisageable de rendre accessible toutes ses données au patient, mais sous la condition qu'il ait reçu une éducation thérapeutique en amont, à l'image des personnes diabétiques qui savent réagir face à leur taux de glycémie. Il faudrait également que les patients puissent annoter certains changements de leurs données qu'ils jugent "normaux" (comme par exemple l'augmentation du rythme cardiaque lors d'un rapport sexuel).
Nous avons aussi obtenu des conseils sur les informations les plus importantes à obtenir pour un sujet âgé (chute, alimentation), les problèmes liés à l’âge pouvant limiter l’utilisation des objets connectés (dysexécution, arthrose), ainsi que le contact d’un médecin légiste spécialiste de l’éthique et responsable de la médecine légale au CHU de Nantes : Renaud Clément.
En ce qui concerne le démonstrateur physique, nous avons travaillé sur l’envoi de données depuis une carte Arduino vers une base de données. Nous avons déterminé et expérimenté plusieurs solutions : envoi des données par une connexion directe, ou enregistrement des données dans un fichier texte par Arduino et ouverture a posteriori de ce fichier. Nous travaillons à la mise en place fiable d’un de ces solutions, que nous choisirons en fonction de nos compétences et de la facilité de mise en oeuvre.
Enfin, concernant la partie informatique du projet, nous avons consacré du temps au chiffrement des mots de passe. Ainsi, si quelqu'un parvient à accéder à la base de données, elle ne pourra voir qu'une version chiffrée du mot de passe seulement.
Publié le 22 décembre 2017
Mis à jour le 6 juillet 2018